Mon second livre paraîtra ce 15 novembre et c’est un roman sur l’équicoaching!
Beaucoup de personnes me posent la question : « Pourquoi avoir choisi d’écrire un roman ? »
Après tout, il aurait été logique — presque attendu — que je rédige un second ouvrage sur l’équicoaching, dans la continuité de mon premier livre « Révélez votre leadership avec l’équicoaching » . J’aurais pu approfondir la méthode, les outils, les postures, les histoires vécues avec les chevaux. Et pourtant, quelque chose en moi résistait à cette évidence.
Car une autre question, plus intime, revenait sans cesse :
« Comment devient-on équicoach ? »
Et cette question, en apparence simple, m’a ouvert un espace bien plus vaste.
On ne devient pas équicoach uniquement parce qu’on aime les chevaux et les gens. C’est une réponse honnête, certes, mais bien incomplète.
Devenir équicoach, c’est suivre un chemin initiatique, fait d’expériences, de remises en question, de rencontres bouleversantes, et parfois de blessures profondes. C’est accepter de se laisser guider par les chevaux en étant en syndrome dépressif post-traumatique et après avoir essayé maintes thérapies en vain. Les chevaux guident vers une vérité plus grande, plus sensible, plus incarnée.
Alors j’ai compris que ce chemin ne pouvait pas se raconter dans un manuel.
Se réapproprier son pouvoir personnel (et certainement son leadership) avait besoin d’un autre langage : celui du récit, de la symbolique, et de l’émotion.
C’est ainsi qu’est né ce roman initiatique La vie s’occupe de toi.
Pourquoi pas un roman autobiographique ?
Parce que ma vie privée m’appartient.
Mais la fiction, elle, m’a permis de transmettre quelque chose de plus universel.
À travers l’histoire des personnages, j’ai voulu faire résonner un message profondément humain, que chacun peut reconnaître en soi : le désir d’enfant.
Cette force vitale, cette poussée intérieure qui anime les femmes comme les hommes, interroge la vie elle-même.
Quand le corps reste silencieux, ce sont les hommes et les femmes de science qui entrent en scène — pour le meilleur et parfois pour le pire.
La PMA (procréation médicalement assistée) est un sujet encore trop souvent tabou, presque chuchoté. Pourtant, il raconte quelque chose d’universel : notre relation au vivant, à la création, au manque, à l’espérance.
Et même lorsque le désir d’enfant reste suspendu, la vie continue obstinément son chemin.
C’est cette résilience, cette capacité de la vie à se réinventer malgré tout, que j’ai voulu mettre en lumière à travers La vie s’occupe de toi .
L’origine d’une vocation
Ce livre, au-delà de sa dimension romanesque, retrace aussi l’origine de la création de mon école d’équicoaching.
À l’époque, ce métier n’existait pas vraiment. Il ne s’agissait pas de surfer sur une tendance ou de créer une nouvelle « niche » professionnelle. C’était un appel intérieur, une nécessité vitale.
Il fallait donner forme à ce que les chevaux m’avaient appris :
leur puissance de présence, leur intelligence émotionnelle, leur vérité sans détour.
L’équicoaching est né de là — d’une rencontre entre le monde des humains et celui des chevaux, entre la quête de sens et l’écoute du vivant.
Un hommage à Lancelot et aux messages de la vie
Enfin, La vie s’occupe de toi est aussi un hommage.
Un hommage à un cheval unique, Lancelot, compagnon d’âme, miroir et guide.
Il a été, à sa manière, un maître silencieux.
À travers lui, j’ai appris que la vie parle un langage subtil, que tout ce qui nous arrive a un sens, et que parfois, les plus grandes leçons viennent sans un mot.
Ce roman est né de ce dialogue invisible entre les mondes — celui des chevaux, celui des humains, et celui, plus secret encore, du cœur.
En guise de conclusion
Écrire un roman, c’était une façon d’ouvrir une porte.
Non pas pour expliquer, mais pour faire ressentir.
Non pas pour enseigner, mais pour inviter au voyage.
Un roman permet d’aller là où les mots du réel ne suffisent plus, là où l’émotion devient le véritable guide.
Et peut-être est-ce cela, au fond, l’essence même de l’équicoaching :
un art de la rencontre, de la transformation, et de la vie qui cherche toujours à se dire — même à travers le silence d’un cheval.
La vie s’occupe de toi paraîtra le 15 novembre.
