Florentine
Florentine van Thiel
Après avoir passé une enfance à préférer la Nature au béton, à être gavée de contes à la Blanche-Neige, Cendrillon ou Bambi (ce film m’a terrorisée) je me suis retrouvée catapultée dans la vie adulte avec des codes totalement inadaptés et sidérée par la violence relationnelle du monde du travail et du monde tout court.
Une bonne connaissance de l’anglais et une grande capacité d’adaptation vont m’amener à devenir assistante de direction à la Commission Européenne.
Je suis à un moment charnière de ma vie, et pour tout dire pas très heureuse. Une amie m’amène un soir dans le centre équestre où elle monte plusieurs fois par semaine. Et je m’inscris aux cours.
Peu de temps après mon arrivée, débarque un nouveau cheval prénommé Lancelot. Et c’est la révélation. Il est majestueux, puissant, il a le sens de l’humour. C’est une gravure! Je suis éblouie. Quand je peux enfin le monter pour la première fois, j’ai des papillons dans le ventre comme pour un premier rendez-vous amoureux.
Et puis un soir alors que je viens pour ma leçon Lancelot est bizarrement attaché avec une chaîne au fond d’un couloir. Je ne comprends pas et je vais tenter d’aller défendre sa cause auprès du directeur du centre équestre qui me réponds : “Mais enfin Florentine! Ce n’est qu’un cheval!”
Cette phrase a été la pièce du puzzle qui m’a fait réaliser à quel point je m’étais dissociée de tout et que je m’efforçais de m’adapter à un monde d’où l’on avait chassé le naturel sans qu’il puisse revenir au galop!… Sauf que là…
Lancelot s’est éteint… Il n’avait plus d’humour, était mou comme un matelas… et pour faire court je l’ai acheté. Et comme on me l’avait appris, je tentais de lui expliquer qui était le patron. Et sous prétexte qu’un cheval ça ne pense, ça ne réfléchit, et puisque c’est une bête, il l’est aussi, je croyais devoir être au faîte de toutes les décisions pour nous deux. Je l’écoutais très peu et le gavais de carottes. Et j’estimais qu’il devait m’être reconnaissant… et plus ça allait, plus je sentais que quelque chose sonnait de faux !
Ce que je ne savais pas c’est que comme tous les chevaux, il m’observait. Et si je n’avais pas de projet particulier pour lui, il en avait un pour moi: il a inversé les rôles. Il a commencé par me murmurer à l’oreille! J’ai découvert comme une évidence que le leadership avait des nuances de gris. Sujet qui m’a passionné au point que j’en ai écrit un livre bien plus tard.
Mon graal avec Lancelot a été de prouver que l’on allait bien trop vite dans tout ce que l’on faisait avec un cheval et que de lui grimper dessus tout de suite n’était peut-être pas le meilleur moyen de faire connaissance. Démontrer aussi que de lui mettre la pression n’était pas la meilleure façon de le motiver à me répondre positivement. Etablir que pour qu’il ait envie de rester avec moi, la confiance mutuelle était un lien bien plus solide que toutes les cordes du monde. Ce lien même pouvait devenir thérapeutique pour les deux bouts de la relation pour finalement être un terrain de joie et de jeux entre nous.
Pour être au faîte de toutes les décisions il me manquait la conscience, l’écoute, la confiance et la patience. Je me suis alors formée au coaching, à l’éthologie équine, à la bio-kinésiologie, à la communication animale et aux neurosciences. Avec le temps c’est devenu très clair que si j’étais arrivée à ce niveau de magie relationnelle, d’autres personnes, qui comme moi le souhaiteraient, pouvaient le vivre également. Il manquait une méthode. J’ai quitté la sécurité du salariat pour me lancer dans l’entreprenariat.
De son côté, avec constance, Lancelot affinait nos échanges pour m’aider à faire table rase de tous les modèles établis de techniques qui masquent notre vulnérabilité et notre incapacité à communiquer de manière authentique. Cette incapacité qui nous entraîne vers des violences relationnelles larvées ou déclarées qui m’avaient tant choquée lors de mon entrée dans la vie d’adulte. Enfin j’avais trouvé une explication!
Notre relation a évolué vers une telle complicité que d’un seul regard nous nous comprenions. Je le laissais décider de la promenade que nous allions faire, parfois en chemin nous faisions de petites siestes ensemble ou nous jouions.
La relation avec lui était devenue un principe bouddhiste : il n’y avait pas de destination où se rendre, pas d’endroit où aller. Seul comptait le pétillement de l’instant T et la gratitude de le vivre.
Cela a été si puissant pour moi que j’ai voulu perpétuer cette joie des possibles au travers de mes programmes d’accompagnement dont Cheval en Lien.
Lancelot galope aujourd’hui au Paradis des chevaux. Je lui suis infiniment reconnaissante de nous avoir permis de vivre ce conte de fées en vrai. Et tout le monde peut réaliser ça en grand.
Mes compétences
Formée à l’équicoaching, au coaching et aux fondamentaux en neurosciences, j’ai souhaité continuer différentes approches tant auprès des chevaux que des personnes.
Je suis également en supervision et en intervision qui est à mes yeux une des conditions sine qua non de la pureté d’une relation d’accompagnement.
Après avoir été formée aux savoirs éthologiques au Haras de la Cense, j’ai ensuite suivi d’autres courants avec différents instructeurs dont Ken Faulkner, Marthe Kiley Worthington et Elsa Sinclair. J’ai finalement tout laisser tomber pour me tourner vers l’invitation de mon premier cheval Lancelot: la joyeuse complicité sans outils de coercition ni récompense alimentaire.
Je propose aujourd’hui aux propriétaires de chevaux et aux cavalier.es une formation spécifique visant à créer une relation de joyeuse complicité en liberté.
Je dispense plusieurs types de coachings et de formations, pour les êtres humains en quête de sens dans leur vie et pour les propriétaires de chevaux et cavaliers, ainsi que pour les entreprises ouvertes à l’apprentissage des relations écologiques et responsables.
Fondatrice de l’école d’équicoaching l’école d’équicoaching COTAC© (Coaching et Approche de Thérapie Assisté par les Chevaux”), je forme également des équicoachs en France, en Suisse, au Québec et en Belgique depuis 12 ans.
Je suis également conférencière et auteure du livre “Révélez votre leadership avec l’équicoaching” paru aux éditions Edipro en 2020.
« S’il n’y a pas d’écoute, de bienveillance,
d’empathie, si on est incapable de reconnaître nos propres erreurs,
on passe complètement à côté de la relation. »
Florentine van Thiel
Engagement
écoute
Bienveillance
Mes partenaires
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Foire aux questions
Concrètement
Non. En équicoaching vous êtes à pied et à côté des chevaux. Aucun activité ne nécessite de savoir monter à cheval.
Non. Nous prenons soin d’introduire la manière d’approcher les chevaux dès les premiers contacts lors des journées d’équicoaching d’entreprises. Cela permet à chacun, même ceux ne connaissant pas les chevaux, d’approcher le troupeau en toute sécurité et sereinement. Notre préoccupation est que vous repartiez grandi de ces journées d’apprentissages expérientiels.
En accompagnement individuel nous laissons la séance se déployer tout en maintenant la sécurité si cela s’avère nécessaire.
Il peut arriver qu’une certaine appréhension se manifeste face aux chevaux. Leur taille les rend impressionnants ainsi que la spontanéité de leurs réactions. Les professionnels qui vous entoure sont là pour vous soutenir et vous aider à surmonter vos craintes (souvent infondées). Notre devise est que vous puissiez pleinement profiter de cette expérience unique. Nous accordons une attention particulière aux personnes ayant peur des chevaux, car nous considérons que la sécurité émotionnelle et physique de chacun est primordiale pour garantir à tous une véritable expérience d’équicoaching enrichissante.
Les allergies aux poils d’animaux, au foin et à la poussière sont les seules contre-indications réelles et médicales qui exigent de s’abstenir de participer à des formations d’équicoaching.
Pourquoi l'équicoaching ?
Les chevaux sont d’excellents professeurs. Ils sont nos maîtres en intelligence émotionnelle. Leur survie dépend de la cohérence de leur environnement et de la (ou des) personne qui s’adresse à eux. La communication doit être alignée avec l’index de conscience de nos comportements émotionnels, mentaux et physiques. En individuel c’est ce réalignement qui va être le centre des séances pour apprendre que quand le mental, l’émotionnel et le physique sont alignés la vie prend tout son sens vers nos désirs et nos buts de vie.
Pour accepter de bouger, le cheval a besoin de sentir en face de lui quelqu’un qui lui inspire confiance et qui possède une vision claire de là où il veut aller, quelqu’un de motivé, d’enthousiaste.
La confiance en soi, le leadership, la sens de la vision, la motivation, l’assertivité, la gestion du stress et la compréhension du langage des émotions sont autant d’aspects qui sont au centre des coachings.
Le coaching professionnel ne se focalise pas sur le problème tel qu’il est posé par une personne mais plutôt sur la façon dont elle pose son problème. L’équicoach accompagne sur une reconfiguration de la manière dont la personne voit les choses.
Tout l’art du coaching professionnel repose sur l’art d’écouter la personne et de poser les bonnes questions. La présence du cheval qui suit les séances de coaching va faire émerger des comportements qui ne sont pas nécessairement abordés dans la séance mais qui vont apporter une lumière différente et lever un voile sur un aspect émotionnel et non verbal du problème abordé.
Non. L’éthologie est une science qui étudie un animal dans son milieu naturel. L’équicoaching est un accompagnement de coaching qui fait appel à un media extérieur : le cheval. Cela ne requiert, de la part du participant, aucune connaissance particulière concernant les chevaux et la manière d’interagir avec eux.
Éthique et bien être animal
Le cheval est libre et a le droit de refuser de participer à une activité.
Poser des questions à la personne en présence du cheval va permettre de savoir si le refus du cheval est quelque chose qui émane du coaching ou s’il n’est tout simplement pas en état émotionnel et physique d’accompagner la personne.
Nous travaillons avec nos propres chevaux. Cela offre la garantie de les connaître profondément et de savoir si leur réponse négative relève de leur état de santé physique, émotionnel ou mental. Cette connaissance est aussi une vraie garantie de sécurité pour nos clients.
Nous travaillons avec nos propres chevaux adultes. Les retraités ou/et les poulains sont écartés des journées d’équicoaching d’entreprises.
Les chevaux qui travaillent sont en bonne santé et en pleine possession de leur moyen, ils sont suivis de manière régulière par un vétérinaire, un dentiste, et un ostéopathe.
Ils sont nourris essentiellement de manière naturelle au foin et à l’orge ou à l’épeautre. La nourriture industrielle est bannie des écuries.
Ils vivent essentiellement à l’extérieur, avec de l’espace pour se déplacer. Ils vivent en troupeau stable ce qui est essentiel pour leur vie sociale et leur équilibre émotionnel, et ils ont des activités régulières de découvertes.
Les chevaux ne sont pas ferrés et sont vus régulièrement vus par un podologue équin.